Au Fil du temps
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Un personnage marquant : Georges Clémenceau
Frise chronologique
Georges Clémenceau est né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) le 28 septembre 1841. Il effectue ses études secondaires au lycée de Nantes. En 1858, il entre à la faculté de médecine de la ville, afin de suivre les traces de son père. Il poursuit ses études à Paris, à partir de 1861. Le 13 mai 1865 enfin, il soutient sa thèse de médecine "De la génération des éléments anatomiques". Ayant installé un cabinet médical à New-York, Clémenceau se marie en 1869 avec une Américaine, Mary Plummer.

Son retour à Paris coïncide avec l'entrée en guerre de la France contre le royaume de Prusse en juillet 1870. Après l'annonce de la défaite de Sedan, il prend une part active dans la proclamation de la République.

Le 4 septembre 1870, Emmanuel Arago, membre du gouvernement de Défense nationale, lui offre alors la mairie du 18ème arrondissement de la capitale (Montmartre), qu'il administre pendant le siège. Il est ensuite élu député de la Seine, le 8 février 1871, sur une liste de républicains radicaux mais démissionne le 27 mars suivant de l'Assemblée Nationale (qui siège à Bordeaux) marquant ainsi son désaccord avec la signature des préliminaires de paix. Après avoir démissionné de ses fonctions de maire, Georges Clémenceau quitte alors la capitale et n'y revient qu'après la semaine sanglante qui met fin à la Commune au mois de mai suivant. Après avoir été réélu le 23 juillet 1871, toujours dans le 18ème arrondissement, il poursuit ses activités politiques au sein du conseil municipal de Paris. Il en devient d'ailleurs le président en 1875, après s'être plus particulièrement occupé des questions d'enseignement, d'assistance et de finances .

Elu député de Paris, le 20 février 1876, Clémenceau commence de manière éclatante sa carrière de parlementaire en prononçant, le 16 mai suivant, à la Chambre, un discours sur la Commune. S'imposant par sa forte personnalité, Clémenceau devient rapidement le leader du parti radical.

En 1885, Clémenceau retrouve l'Assemblée Nationale, mais sous l'étiquette de député du Var. Il n'est pas réélu dans son siège de député lors des élections de l'été 1893.

Au printemps 1902, il reprend son siège de parlementaire, en devenant sénateur du Var. En 1906, il est nommé ministre de l'intérieur du cabinet Sarrien, un poste qu'il occupe du mois de mars au mois d'octobre suivant. En effet le 25 octobre, il est nommé président du Conseil. De 1909 à 1914, Georges Clémenceau demeure au Sénat.

Maison de Clémenceau à St -Vincent "Bélebat".
Dessin réalisé par Anne-Sophie.

En novembre 1917; pour tenter de sortir le pays de la grave crise qu'il traverse, le président Raymond Poincaré confie à Clémenceau le poste de président du Conseil. Plus que jamais son surnom de "Tigre" est célèbre et mérité. A celui-ci vient s'ajouter celui de "Père la Victoire" qui résume à lui seul la part qu'il a prise au redressement de 1918. Clémenceau est chargé d'annoncer à la Chambre et au pays les conditions de l'armistice du 11 novembre 1918. Représentant de la France au Traité de Versailles, dont il assure la présidence, il porte à ce titre une part de responsabilité dans l'échec du traité signé le 28 juin 1919. Ses exigences envers l'Allemagne sont en effet exorbitantes. Concessions territoriales et versement de répartitions gigantesques sont dans les pans de son programme.

Le 19 février, l'anarchiste Cotin lui tire dessus à trois reprises, sans le blesser grièvement. Il conserve son poste de président du Conseil jusqu'en 1920.

Battu très largement cette même année par Paul Deschannel, lors de l'élection à la présidence de la République, il met un terme à sa vie publique. Libéré de ses obligations politiques mais blessé par ce dernier échec, Georges Clémenceau préfère se retirer dans sa maison de campagne au bord de la mer, à Saint-Vincent-sur-Jard, en Vendée où il passe les dernières années de sa vie.

Georges Clémenceau décède le 24 décembre 1929, huit mois après le maréchal Foch.